En 2022, 72 % des Français déclaraient mal dormir1 Amélioration de la santé mentale, de l’humeur, des capacités cognitives, de la mémoire, de la productivité… Les effets bénéfiques d’un sommeil réparateur sont pourtant bien connus. Une série de bonnes pratiques permet à chaque individu d’agir pour essayer de mieux dormir. Mais les entreprises, notamment les managers, ont également un rôle à jouer. À l’occasion de la 23e journée du sommeil organisée le vendredi 17 mars, découvrez quelques conseils pour favoriser le sommeil et l’efficacité de vos collaborateurs.
En France, 64 % des salariés affirment ressentir du stress au travail au moins une fois par semaine2 Or, le stress agit comme un facteur de perturbation du sommeil en provoquant la sécrétion d’adrénaline et de cortisol, deux hormones stimulant l’éveil.
Dans l’entreprise, le manager se retrouve en première ligne pour contribuer à la réduction du stress de ses équipes. Sa responsabilité passe notamment par l’octroi d’une charge de travail réaliste, une meilleure reconnaissance pour les tâches effectuées, la rationalisation du nombre de réunions pour libérer du temps à ses collaborateurs ou encore le respect des temps de pause. Pour rappel, la durée légale d’une pause est d’au moins 20 minutes consécutives dès lors que le temps de travail quotidien atteint 6 heures.
Si améliorer la qualité de vie au travail réduit l’anxiété des salariés, elle contribue aussi à prévenir les risques de burn-out.
Longtemps regardée avec méfiance, la sieste séduit de plus en plus d’entreprises. Accorder un repos de 15 minutes suffirait en effet à dissiper le sentiment de fatigue dans les deux heures suivant le déjeuner, tandis qu’une micro-sieste d’une vingtaine de minutes améliorerait les performances des collaborateurs de 34 %3.
Outre ses bienfaits réparateurs, la sieste contribue à réduire le stress et à accroître la vigilance des individus, diminuant dans le même temps les risques d’accidents du travail.
En France, il n’existe pas de loi régissant cette pratique. Sa mise en place dépend donc de la volonté de chaque employeur. Le cas échéant, il convient donc de l’organiser à travers :
Le manager peut également favoriser le sommeil des collaborateurs une fois chez eux, en respectant leurs horaires de travail et leurs temps de repos et de congés, ainsi que leur droit à la déconnexion. Inscrit dans le code du travail depuis 2017 (article L.2242-17-7), ce dernier est défini comme le droit pour les salariés de ne pas être joignables par mail, téléphone et autres moyens de communication, en dehors de leur temps de travail.
La mise en place d’horaires flexibles et le déploiement d’une politique de télétravail contribuent également à favoriser un meilleur équilibre entre vie et professionnelle, un constat partagé par 80 % des salariés français4.
Les entreprises peuvent également sensibiliser leurs collaborateurs sur les bonnes pratiques destinées à réduire le stress et favoriser un sommeil de qualité, telles que :
Outre les bienfaits sur le stress et le sommeil des collaborateurs, ces conseils auront également un impact positif sur leur productivité et contribueront plus globalement à améliorer votre marque employeur !
1 : Sondage Qapa
2 : Enquête « People at Work 2022 : l'étude Workforce View » d'ADP
3 : Étude NASA
4 : Étude SD Worx